Nous remercions les visiteurs qui ont pris le temps de venir nous rencontrer. De riches moments d’échange ont été partagés avec les villepreusiens.
Communiqué de l'ADVV
Thierry Essling dénonce
auprès de la ministre l'usage des pesticides en bordure des zones habitées.
Il n'a pas tort sur
le fond mais il oublie qu'il a fait urbaniser en bordure des zones agricoles,
notamment le long de la déviation, sans respecter la règle qui interdit de
construire dans une bande de 100 m le long des déviations, routes express et
autoroutes, privant ainsi les nouveaux habitants d'un espace vert que le PLU
avait pourtant promis. Il le savait pourtant puisque le projet de PLU soumis à
enquête en 2017 rappelait cette obligation. Comme l'ADVV a signalé au
commissaire -enquêteur qu'elle n'avait pas été respectée, la mairie la supprima
du texte du PLU qui fut finalement voté.
Ainsi, Kaufmann
& Broad et les autres (dont la mairie pour le gymnase) a obtenu un permis
de construire permettant d'aller jusqu'à la bordure
On ne peut que
dénoncer l'hypocrisie de la démarche auprès des ministres pour se faire valoir
6 mois avant les élections auprès des électeurs.
J'ajoute qu'on ne
peut pas obtenir un label bio - même en cultivant bio - en limite de cultures
céréalières compte tenu de la dispersion des produits de traitement avec le
vent.
La démagogie électorale ne fait que commencer....Communiqué de Nous voulons des coquelicots
Ni 5 mètres, ni 10 mètres
Le gouvernement organise dès le lundi 9 septembre une consultation publique sur les conditions d’épandage des pesticides. Cette consultation publique est une farce, car le résultat en est d’ores et déjà annoncé: à partir de 2020, il faudra respecter une distance de 5 à 10 mètres entre les traitements chimiques et les habitations. Une telle décision est une insulte à la science et à notre santé, car les pesticides ne respectent pas les décrets. Ils voyagent sur des kilomètres, rejoignent les cours d’eau, montent dans l’air et les nuages, atteignent facilement le cœur des villes et jusqu’aux foetus. Ils saturent l’air et polluent les pluies. Le lobby des pesticides vient de montrer une nouvelle fois sa puissance. La seule solution scientifiquement fondée, comme le réclame le mouvement des coquelicots depuis un an: la fin de tous les pesticides de synthèse.
Le gouvernement regarde ailleurs
Des maladies en pagaille. Une nature qui disparait silencieusement. Un monde agricole au désespoir. Une autonomie alimentaire qui n’est plus qu’un rêve… Si près de neuf Français sur dix sont pour la fin des pesticides en cinq ans, c’est qu’ils ont compris que ces poisons sont une impasse mortelle. Pour tous. Mais il n’y a pire sourd que celui qui a intérêt à ne pas entendre et l’incroyable scandale des pesticides montre le gouffre qui s’agrandit chaque jour entre dirigeants et dirigés. La démocratie, ce n’est pas cela. Un élu de la République n’est pas au service des intérêts privés. Il doit d’abord et avant tout protéger la population dont il a la charge. Et il ne le fait pas. C’est très grave.
A quoi joue l’ANSES?
Pour préparer son décret-scélérat, le gouvernement et son ministère de l’Agriculture s’appuient sur des recommandations de l’ANSES, notre agence publique sanitaire. Entre 5 et 10 mètres, donc. Mais nous n’avons plus aucune confiance en elle. L’affaire des SDHI– une nouvelle classe de fongicides toxiques pour la santé – montre qu’elle a partie liée avec l’industrie des pesticides (1). Car malgré des alertes lancées par des scientifiques indépendants, elle laisse ce redoutable poison être épandu dans toute la France. Cette agence, celle-là même qui donne les autorisations de mise sur le marché (AMM) de ces poisons peut-elle sérieusement nous protéger contre ses propres décisions? Cela ne peut plus durer. Cette consultation publique est une honte pour notre République.
Article Toutes les nouvelles du mercredi 4 septembre 2019 |
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