vendredi 29 avril 2016

TAFTA et Nouveaux OGM : comment les États-Unis tentent de nous faire avaler la pilule





Les USA tente, en sous-main, d’aider les entreprises de l’agrochimie à nous faire avaler que ces nouveaux OGM ne sont en réalité pas des OGM et que, par conséquent, ils échapperaient à la réglementation européenne sur les OGM. Ils pourraient ainsi s’immiscer en douce dans nos champs et nos assiettes, sans que les citoyens européens en soient informés. Une pilule qui a du mal à passer.

Une analyse juridique retardée par le lobby intensif du gouvernement américain
En 2015, la Commission européenne avait annoncé qu’elle publierait avant la fin de l’année une analyse juridique pour préciser si les nouveaux OGM seront couverts ou non par la réglementation. Or nous sommes en avril 2016, et la Commission n’a toujours rien publié. Une des raisons de ce retard ? La pression exercée par le gouvernement américain…
Dans les documents internes de la Commission, obtenus grâce au droit à l’information, on apprend qu’au moins six rencontres ont eu lieu en deux mois (entre octobre et décembre 2015) entre la Commission et des représentants du gouvernement américain. Quatre de ces rencontres avaient clairement à l’ordre du jour les nouveaux OGM. À cette époque, la Commission était sur le point de publier son analyse juridique, et de conseiller d’intégrer les nouveaux OGM à la réglementation OGM existante.
Ce lobby intensif fait suite à une note de positionnement de l’European Seed Association (ESA) qui représente entre autres les semenciers américains Pioneer and Dow Seeds. Le gouvernement américain, comme à son habitude, s’est donc fait l’écho de ses industriels. Au mépris de la réglementation européenne.
Ces nouveaux OGM, issus de nouvelles techniques de modification génétique, présentent des risques du même ordre que leurs aînés. Ils sont obtenus en faisant pénétrer dans la cellule du matériel génétique étranger (des acides nucléiques) par l’utilisation de techniques in vitro, donc non naturelles. Ce matériel génétique provoque des modifications en coupant l’ADN de la cellule.
La manipulation d’organismes vivants est encore mal comprise et peut entraîner des dommages irréversibles sur l’environnement, ainsi que sur la santé humaine et animale. Il est donc indispensable que les risques liés à ces nouveaux OGM soient correctement évalués. Et pour cela, ils doivent être inclus dans la réglementation OGM.
L’Europe, et au premier chef la France, doivent réagir
Depuis 2015, les États membres peuvent interdire les cultures d’OGM sur tout ou partie de leur territoire – ce que les deux tiers environ ont fait (19 pays sur 28), dont la France. Une écrasante majorité de la population (européenne en général et française en particulier) est opposée aux OGM.
Cette semaine une nouvelle session de négociations sur le traité de libre-échange transatlantique (TAFTA ou TTIP), est en court à New York. Nos dirigeants français et européens doivent envoyer un signal fort aux États-Unis et aux industriels : l’Europe n’avalera pas la pilule des nouveaux OGM resquilleurs et n’abandonnera pas ses garde-fous sanitaires et environnementaux.
Les décideurs politiques français et européens doivent assumer leurs responsabilités et protéger notre environnement et notre santé. Vous pouvez agir en leur demandant de faire appliquer pleinement la réglementation en signant la pétition de Greenpeace: Pétition









jeudi 21 avril 2016

Enquête publique : deux cents nouveaux logements quartier des Hauts du Moulin.




Une enquête publique se déroulera du  25 avril au 28 Mai, sur la réalisation de 200 logements. La parcelle de terrain qui leur est destinée n’a fait l’objet d’aucun règlement d’urbanisme. 
L’élu en charge du dossier a informé le conseil municipal qu’une société de promotion immobilière privée s’était positionnée sur un site de 4 hectares situé dans le prolongement des réalisations en cours des Hauts du Moulin.
En fait de règlement d’urbanisme, c’est le projet du promoteur qui sera réalisé, c’est de l’urbanisme « cul par-dessus tête »

 Répondre aux besoins des habitants de Villepreux n’est pas la fonction du promoteur. Le promoteur fait son travail et réalise ce qui est rentable pour lui. Il ne défend pas l’intérêt général qui est le rôle du conseil municipal.
Au lieu de cela, la majorité municipale n’a pas rempli sa fonction qui est de définir les orientations d’aménagement imposant une qualité architecturale, urbaine et paysagère, non dans la clandestinité mais approuvées par les habitants.

Empiler les habitants qui ont besoin de ces logements, sans aucune considération de leur cadre de vie facilite la réalisation de maisons sur de grands terrains et ainsi respecte le Schéma directeur d’ile de France qui prévoit 35 logements à l’hectare!
 Nous pensons que le cadre de vie mais aussi « le parcours résidentiel » des Villepreusiens , le besoin de logements sociaux, méritent bien mieux. Nos ainés ne pourront pas tous rester en maison l’âge avançant, et nos jeunes familles ont aussi besoin d’espace et d’un cadre agréable.
Installation sportive du collège Léon Blum. Image Goggle


Qu’en est-il de la révision du PLU décidée en avril 2014 ?
L’occasion de fixer des règles d’urbanisme sur les terrains ouverts à l’urbanisation n’a pas manqué puisque le Conseil municipal a engagé une révision du PLU décidée en Avril 2014.
 A ce propos où en sommes-nous ?  Assisterons-nous à une urbanisation au coup par coup sans vision d’ensemble ?
0ù est l’école attendue, quels bricolages encore autour des équipements sportifs ?

Alors réagissons pour défendre notre cadre de vie et exprimons nous au cours de cette enquête pour préserver notre environnement de qualité. Et demandons l’ouverture d’équipements publics dignes d’une ville de 12000 habitants, sans oublier la réouverture de notre théâtre.




AVIS D’ENQUETE PUBLIQUE SUR LE CARACTERE D'INTERET GENERAL DE LA DECLARATION DE PROJET VALANT MISE EN COMPATIBILITE DU PLAN LOCAL D’URBANISME DE LA COMMUNE DE VILLEPREUX

 Les pièces du dossier ainsi qu'un registre d'enquête seront tenus à la disposition du public à la mairie de VILLEPREUX pendant la durée de l’enquête, du 25 avril 2016 au 28 mai 2016 inclus :
  • les lundis, mercredi, jeudi et vendredi de 8h30 à 12h et de 14h à 17h30,
  • les mardis de 14h à 17h30,
  • les samedis de 9h à 12h.
Le commissaire enquêteur se tiendra à la disposition des personnes qui désireraient lui faire part directement de leurs observations lors des permanences qu’il assurera à la mairie aux dates et heures ci-après :
  • mercredi 27 avril 2016 de 14h à 17h30,
  • mardi 10 mai 2016 de 16h à 19h30,
  • samedi 21 mai 2016 de 9h à 12h,
  • samedi 28 mai 2016 de 9h à 12h.
Le public pourra prendre connaissance du dossier et consigner ses observations, propositions et contre-propositions sur le registre d'enquête, ou les adresser par écrit au commissaire enquêteur à la mairie de Villepreux- siège de l’enquête.
Les informations concernant le projet pourront être demandées en mairie auprès de Monsieur le Maire ou du service urbanisme.


vendredi 15 avril 2016

Plaisir : L’association Plaisir Jeunesse privée de subventions.


                                



                                             COMITE DE SOUTIEN
       AUX EDUCATEURS SPECIALISES
     DE LA VILLE DE PLAISIR



Depuis 1975, l’association Plaisir Jeunesse a encadré une équipe d’éducateurs spécialisés qui est intervenue régulièrement dans différents quartiers de la ville de Plaisir auprès de jeunes en rupture avec la société et souvent auprès de familles en difficulté.
Les éducateurs spécialisés ont pour mission de mettre en œuvre des actions éducatives et d’accompagner les jeunes dans leurs projets d’insertion.

Aujourd’hui, du fait de la présence d’une équipe du pôle de médiation, la Maire de la ville de Plaisir a unilatéralement, et sans concertation avec les acteurs de terrain, jugé que la présence de ces éducateurs sur son territoire n'était plus nécessaire et en conséquence, a décidé de ne plus  subventionner l'association  Plaisir Jeunesse.

Pourtant, ce n’est pas l’équipe du pôle de médiation, même très motivée, dont la mission principale est d’orienter les habitants vers les institutions, qui pourra remplacer le travail d’accompagnement des éducateurs diplômés.
La présence d’une équipe de médiateurs  et d’une équipe d’éducateurs dans des quartiers déclarés sensibles est nécessaire et complémentaire.

Enfin, dans un contexte national et local difficile, cette décision ne peut que priver les jeunes  de référents qui, grâce à l’accompagnement sur le long terme et une relation de confiance, pourront leur apporter une aide et une protection contre des tentations de dérives, de radicalisation etc.

Avant de finaliser sa décision, Madame le Maire doit rencontrer les responsables des associations de Plaisir travaillant régulièrement avec les éducateurs, qui lui démontreront la nécessité de leur présence sur la commune.

Nous invitons la population, les familles à participer aux manifestations organisées pour le maintien d’une équipe d’éducateurs spécialisés sur le territoire de la commune.

Plaisir le 12 avril 2016

Signataires : ATD Quart Monde, CIMADE, CL du MRAP, CULTIVONS LA PAIX, LDH Saint Quentin, PLAISIR VESTAIRE, RESF78, SUD SANTE-SOCIAUX 78, UD CFDT.


Club de prévention : Passage Paul Langevin, 78370 Plaisir
Téléphone : 01 30 81 40 40