vendredi 30 mars 2018

Conférence-débat - Mai 68, un pavé dans leur histoire


Conférence-débat 
mardi 3 avril 2018, à 20h30
Ouverture des portes dès 20h00
Le Scarabée - La Verrière - 7 Av. du Général Leclerc


Des héritages controversés dans une histoire plurielle

avec Julie Pagis, sociologue au CNRS, auteure de « Mai 68, un pavé dans leur histoire ».

 Cette période déjà lointaine n’intéresserait-elle, avec une éventuelle nostalgie de leur jeunesse, que ceux et celles qui avaient vingt ans en 68, les baby-boomers, aujourd’hui parents et même grands-parents d’enfants et de petits-enfants pour qui cette année 68 et son célèbre mois n’évoquerait qu’une révolte de plus ?

  Cinquante ans après, Mai 68 fait toujours l’objet de controverses. 

Au-delà des quelques slogans célèbres (« Il est interdit d’interdire ! », « Jouir sans entraves »…), qu’en est-il exactement de ce plus grand mouvement social du 20è siècle avec ses 10 millions de grévistes, alliés à la jeunesse ? Dans quel contexte international et national surgit-il? Quels en sont les acteurs ? Quelles en sont les idées-force ? Que nous révèle la comparaison des parcours ultérieurs des principaux leaders avec ceux des millions « d’anonymes » de Mai 68 ?

 Peut-on légitimement parler d’une « génération 68 » au singulier ? En quoi la société française en a-t-elle été marquée durablement sur les plans social et sociétal, politique et culturel… pour le meilleur pour certains et pour le pire pour d’autres ?

 A ces questions parmi d’autres, Julie Pagis, sociologue, auteure en 2014 de Mai 68, un pavé dans leur histoire, ayant mené une grande enquête, avec nombreux portraits diversifiés, apportera son éclairage.

Gratuit – Inscription souhaitée par courriel à up78@laposte.net 


Le programme complet de l’Université Populaire du 78  http://www.up78.org

vendredi 23 mars 2018

samedi 17 mars 2018

La Semaine des Alternatives Aux Pesticides 2018



 

La SPAP, un projet porté par Générations Futures

L’association Générations Futures milite pour protéger les prochaines générations des pesticides et de leurs effets néfastes. Vous avez sûrement entendu parler récemment de la décision du tribunal de Nice qui a suspendu l’autorisation de marché de deux insecticides tueurs d’abeilles ? C’est eux qui avaient saisi le tribunal ! Depuis 13 ans, l’association organise la SPAP durant les 10 premiers jours du printemps. Pourquoi cette date ? Car c’est le moment où reprennent les épandages de pesticides sur les cultures. Face à ce phénomène, des événements fleurissent en France mais aussi dans le reste du monde pour promouvoir les alternatives aux pesticides. L’année dernière, la SPAP a réuni plus de 1000 événements dans 18 pays du monde !




Les pesticides de synthèse

Ce sont l’ensemble des substances chimiques utilisées pour repousser, détruire ou combattre les espèces indésirables de plantes et animaux causant des dommages aux denrées alimentaires, aux produits agricoles, aux bois… Mais on y inclut aussi d’autres substances comme les régulateurs de croissance des plantes, les agents réduisant le nombre de fruits ou leur chute précoce, les substances appliquées avant ou après récolte pour empêcher la détérioration des produits, etc. Tout ça représente concrètement 350 produits différents utilisés à travers l’Union Européenne. Souvent mal utilisés et en trop grosse quantité, ils s’accumulent dans les milieux naturels et produits alimentaires car ils ont du mal à se dégrader : c’est le processus de bio-accumulation.


Sont-ils vraiment nocifs ?

Sans grande surprise, c’est un oui !
L’utilisation des pesticides de synthèse a des effets dévastateurs sur l’environnement et la biodiversité, mais aussi sur notre santé, en plus de réduire à termes la fertilité des sols. Les pesticides répandus sont emportés par le ruissellement et se propagent ainsi dans les cours d’eaux et les eaux souterraines ; ils peuvent aussi être emportés dans l’atmosphère ou stockés dans les sols. La première étude sur le sujet a été réalisée par une biologiste américaine en… 1962 ! (Rachel Carson dans Silent spring). On arrive aujourd’hui à détecter la présence des pesticides dans les eaux de surfaces, souterraines et marines. Les constats sont alarmants : on retrouve des molécules actuellement utilisées, mais aussi des molécules interdites d’usage depuis de nombreuses années. Plus de 20 pesticides différents ont été mesurés sur 18% des points de suivis en France et des pesticides sont présents dans 63% des points de suivis en métropole. La qualité de l’air est également altérée, notamment parce qu’il n’y a pas de réglementation spécifique.




De plus, au niveau de la biodiversité, on note que les pesticides provoquent une intoxication directe et indirecte des organismes, une réduction de l’offre de nourriture, des effets sur le comportement et la reproduction… notamment chez les abeilles, les insectes, les vers de terre, les rongeurs, les oiseaux et les poissons ! Enfin, les pesticides sont présents dans notre alimentation : 65,9% des échantillons de fruits contiennent des résidus détectables de pesticides. Et cette prolifération dans l’alimentation entraine évidemment des conséquences sur la santé ! En effet, ces produits peuvent provoquer sur le long terme, même en faible quantité, des troubles neurologiques et du comportement (Parkinson, Alzheimer, autisme), des cancers, des troubles de la fertilité et bien d’autres choses encore. C’est pour ça que cette année, c’est sur nos assiettes que se focalise la SPAP.





Pour nos potagers : de nombreuses techniques existent ! Le compost permet de produire un  engrais riche et équilibré. Le paillage à lui aussi des avantages non négligeables puisqu’il aère le sol et nourrit les êtres vivants qui s’y trouvent, limite la prolifération des mauvaises herbes, aide à la formation d’humus. D’autres techniques comme le sarclage, l’installation d’hôtels à insectes ou encore un choix judicieux de plantes permettent de se passer des pesticides.

Pour les collectivités : depuis le 1er janvier 2017 (Loi Labbé du 6 février 2014) les collectivités n’ont plus le droit d’utiliser ou de faire utiliser des pesticides de synthèse dans leurs espaces publics. Les alternatives sont nombreuses et plusieurs communes comme Rennes, Grande-Synthe ou encore Versailles se sont déjà engagées. Il faut une démarche collective avec un réaménagement des espaces (paillage, choix des espèces plantés) et le choix d’un désherbant non chimique (manuel, électrique ou thermique).


Dans nos maisons : pensez aux moustiquaires et aux pièges à clapets. En prévention, les répulsifs naturels sont très efficaces. Utilisez par exemple le vinaigre, le marc de café, le basilic, la marjolaine, la citronnelle… Cela vaut aussi pour les produits d’entretiens, on trouve sur le net plein de recettes pour fabriquer des produits favorables pour notre environnement et notre santé. Enfin, le maitre mot est prévention : pour les puces, les poux et autres nuisibles, ayez recours aux huiles essentielles (géranium, lavande, citronnelle, basilique) !

Bicarbonate+ citron: désodorisant; Tee tree+ eau+savon: contre moisissure, acarien; menthe et lavande : antiseptique



Crédits texte REFEDD
https://refedd.org/semaine-alternatives-pesticides-2018/


Sortie : "Plantes sauvages au château" 
 Animée par Stéphane Loriot du Parc naturel de la Haute Vallée de Chevreuse.
Les mauvaises herbes n’existent pas, le désherbage non plus. La réhabilitation des plantes sauvages dans nos jardins permet de restaurer toute la chaine alimentaire allant de la faune du sol, vers les insectes auxiliaires jusqu'à l’homme.
  • Samedi  24 Mars
  • 10h30- 12h30
    Durée : 2 h
  • Gratuit mais sur réservation au 01.30.52.09.09
Conférence le paillage : Une Alternative aux Pesticides
Conférence animée par Stéphane Loriot du Parc naturel de la Haute Vallée de Chevreuse.
  • Dimanche 1 avril
  • Début de la conférence : 10h30
  • Durée : 1h 30
  • Gratuit mais sur réservation au 01.30.52.09.09

Les feuilles et tous les résidus de tontes, de tailles et coupes issus du jardin, déposés en litière au pied des plantes vous donneront un jardin sain et autosuffisant. Les arrosages, les intrants et traitements même biologiques, le bêchage ou le désherbage systématique deviennent obsolètes...

L’expo « Herbes en ville »  s'installe dans la cour du château de la Madeleine pour les petits et grands,  un livret jeu sera à la disposition des enfants...
Chemin Jean Racine, 78460 Chevreuse