lundi 6 mai 2019

En Mai dédicaces à la Libraire JMS

                            Librairie JMS, entreprise coopérative
                                              Parc Montaigne
                    3 Avenue Jean Perrin, 78330 Fontenay-le-Fleury
                                    Du mardi au samedi - 9h30-12h30, 14h30-19h30
                                                    Telephone 01 30 58 05 45
                                           Courriel : librairie.jms@wanadoo.f
                                                http://librairiejms.ouvaton.org/

 Gérard Mordillat dédicace Ces femmes là vendredi 10 Mai à 20H

 « Personne n’avait jamais entendu un tel rugissement. Personne n’avait jamais vu ça : les jeunes, les vieilles, les vierges, les prostituées, les amoureuses, les musulmanes, les Africaines, les Asiatiques, les échevelées, les tondues, les sévères, les robes rouges, les pantalons noirs, les beautés, les disgraciées, les en fauteuil, les béquillardes, les sirènes, les gorgones, les talons hauts, les chaussures basses, les myopes, les lunettes noires, les battues, les battantes, les voilées, les seins nus, les callipyges, les hurleuses, les timides, les grandes, les petites, les grosses dondons, les fils de fer, les roploplos, les oeufs au plat, les révoltées, les rebelles, les révolutionnaires... Elles étaient le chaos, l’insurrection. »





 Christophe Boltanski dédicace Le guetteur jeudi 16 Mai  à 20H

C’est un portrait comme une enquête. L’auteur de La Cache traque les trajectoires de sa mère. L’énigme poignante d’une si proche inconnue.
Dans La Cache (prix Femina 2015), l’admirable, grave et fantasque récit familial par lequel le journaliste Christophe Boltanski a franchi le pas et fait son entrée dans le champ littéraire, elle était l’absente, l’innommée. L’omission, le point aveugle, peut-être l’échappée. De l’extravagante et fusionnelle tribu au sein de laquelle Christophe Boltan­ski a grandi, on rencontrait, dans La Cache, Myriam, alias Grand-Maman, handicapée, impétueuse, autoritaire ; Etienne, son mélancolique époux ; Jean-Elie, Christian, Anne et Luc, les oncles, tante et père de l’écrivain. Tout entier dévolu cette fois à sa mère, Le Guetteur s’offre donc à lire comme le volet jusqu’alors manquant d’un diptyque, intensément contrasté. Un prolongement aussi ténébreux qu’était ­enchanté, en dépit de ses soubassements tragiques, le volume inaugural. Le Guetteur tient son titre d’un poème d’Apollinaire que Françoise, la mère de Christophe, avait noté sur la page de garde d’une ébauche de roman, trouvée après sa mort par ses enfants parmi ses papiers en désordre : « Et toi mon cœur pourquoi bats-tu ? Comme un guetteur mélancolique… » Il aurait pu s’intituler « La Clandestine », « La Recluse », « L’Effacée »…
Extrait de la  critique de Nathalie Crom




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