dimanche 30 novembre 2014

Festival du film de la cohésion sociale



L’ONU a créé la journée mondiale du bénévolat en 1885 afin de promouvoir le travail des bénévoles pour le développement économique et social aussi bien au niveau local, national et international. Cette journée permet aussi de mettre en valeur le travail des structures associatives qui s’efforcent de répondre aux divers besoins de la vie sociale, notamment auprès des jeunes, et des quartiers difficiles.

A l’occasion de la Journée Internationale des Bénévoles, la Direction Départementale de la Cohésion Sociale des Yvelines organise 

 Le Festival du film de la cohésion sociale 
 Le Lundi 8 décembre de 9h à 13h30, au cinéma Roxane à Versailles

Trois films correspondant aux missions mises en œuvre par la DDCS
seront projetés en présence des réalisateurs, projections suivies d’un
débat avec le public. 

Les représentants, salariés et bénévoles du Mouvement associatif, tous
secteurs confondus, les partenaires publics et privés et les agents de
la DDCS sont invités à participer à ce festival.

Les inscriptions sont obligatoires auprès de
valerie.travers@yvelines.gouv.fr avant le 3 décembre 2014.

Par ailleurs, le festival est ouvert au grand public au prix de 5€ la
place  (inscription non obligatoire).






samedi 22 novembre 2014

Dépenser moins pour se chauffer mieux : mercredi 26 Novembre à Villepreux

                   Tout savoir sur la rénovation des habitations pour se chauffer sans gaspiller
                                   mercredi 26 Novembre  à 20H15 Espace Petrucciani


Une expérience en cours, article Le Parisien 23/11/14



Les éléments à isoler, illustration ADEM

mercredi 19 novembre 2014

Manifestation contre les violences faites aux femmes


Rendez-vous Samedi 22 novembre à 14H30 à  Paris, Place de la Bastille
Cette manifestation est organisée par :
 Collectif National pour les Droits des Femmes, Cadac, ANCIC, APEL- Égalité, Ass Femmes Intercultures, Atalante Vidéos Féministes, CGT, Collectif féministe contre le Viol, Conseil Démocratique Kurde de France, Coordination du lobby européen des femmes, les efFRONTé-e-s, Encore Féministes !, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Femmes Migrantes Debout, Femmes pour le Dire-Femmes pour Agir, Femmes solidaires, FSU, Libres Mariannes, Ligue du Droit International des Femmes, Maison des Femmes de Montreuil, Osez le Féminisme, Parti de Gauche, PCF, SMAST-CGT, Union régionale solidarité femmes Île-de-France, Union Syndicale Solidaire .


La société dans laquelle nous vivons n’est pas égalitaire. Les hommes exercent sur les femmes des rapports de domination qui se manifestent dans tous les domaines de la vie. Tout rapport de domination se maintient grâce à la violence.
Ces violences contre les femmes ont lieu dans tous les milieux, dans tous les territoires, dans tous les pays. 
Elles sont universelles car les inégalités femmes / hommes, la domination masculine, sont universelles. Elles sont particulièrement utilisées comme arme de guerre lors des conflits armés et légitimées par les intégrismes religieux.  Elles prennent différentes formes : viols et autres agressions sexuelles, violences conjugales ( physiques mais aussi psychologiques, économiques, sexuelles), violences au travail, harcèlement sexuel, mutilations sexuelles, prostitution, mariage forcé, sexisme, lesbophobie, violences contre les femmes en situation de handicap, de vulnérabilité économique, femmes migrantes étrangères souvent victimes de double violence.
Certaines femmes, sans papiers, sont victimes de la traite d’êtres humains et soumises à un quasi esclavage, telles que les employées de l’onglerie du 50 Boulevard de Strasbourg dans le 10ème arrondissement de Paris. Et pourtant, elles se sont mises en grève pour obtenir des papiers et elles ont gagné grâce à leur détermination et à un large soutien.
Les femmes travaillant dans plusieurs hôtels se sont aussi mises en grève contre la sous-traitance   et pour transformer leurs conditions de travail. Et elles ont aussi gagné !
C’est à la société de signifier clairement l’interdiction des violences faites aux femmes, de protéger les victimes, de les secourir ! C’est à la société de faire appliquer les lois contre les violences faites aux femmes !
Les collectifs qui ont organisé cette manifestation du 22 novembre réclament une loi-cadre contre les violences faites aux femmes. Ils demandent aussi que les lois votées soient appliquées et, que des mécanismes de contrôles soient crées afin de vérifier cette application.
On ne peut concevoir une société de pleine égalité entre les femmes et les hommes où subsisterait encore une sexualité tarifée, une marchandisation des corps des femmes au plus grand profit 
de l’industrie mondialisée du sexe. 
La proposition de loi de « lutte contre le système prostitutionnel » a été adoptée à l’Assemblée nationale le 4 décembre 2013. Elle reconnaît, conformément à la tradition abolitionniste de la France, que la prostitution est une violence. La proposition de loi abroge le délit de racolage qui fait peser le poids de la répression sur les victimes. Elle vise à interdire tout achat d’un acte sexuel.
Cette proposition de loi, même si elle comporte des limites, constitue une avancée d’importance. 

Cette loi a fait l’objet d’un examen par une commission spéciale du Sénat en juillet 2014. Cette commission a enlevé du texte initial l’interdiction de tout achat d’un acte sexuel. 
Depuis, le texte dort sans inscription à l’ordre du jour au Sénat, il risque ainsi d’être enterré !
Les collectifs* réclament que ce texte soit inscrit à l’ordre du jour du Sénat et que l’interdiction de tout achat d’un acte sexuel, un moyen de faire baisser la « demande », soit rétabli.

Le Collectif National pour les Droits des Femmes a élaboré en 2006 une loi-cadre contre les violences faites aux femmes prenant en compte la globalité des violences et l’ensemble des mesures nécessaires pour les faire reculer. Partant de ce travail, une loi a été votée en juillet 2010, mais elle est bien insuffisante. Le Cndf a « toiletté » sa loi en 2013. Elle a été déposée par le groupe CRC au Sénat. Nous demandons qu’elle soit inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale et du Sénat, débattue et votée !