dimanche 25 novembre 2018

Plantation d’un Sorbus Aria Magnifica à Villepreux


 
ADEM
L’empreinte écologique de l’informatique est très élevée.  
On appelle «  pollution dormante » la consommation électrique des datas centers qui abritent des milliers de serveurs informatiques. Les datas center français consomment 10% de l’électricité en France : 10 grammes de CO2 pour un mail envoyé sans pièce jointe, ce qui correspond à un bilan carbone identique à la fabrication d’un sac plastique et 19 grammes avec une pièce jointe. Pour diminuer son empreinte carbone on peut supprimer chaque jour les mails inutiles et retirer les pièces jointes lors des courriels de réponses. Supprimer 30 emails revient à économiser 24h de consommation d’une ampoule. 
ADEM

Compensation carbone des émissions de CO2 de l’association

L’Association Démocratie et Solidarité à Villepreux vous 
présente le nouvel arbre de l’association qui remplace le Sorbier des oiseaux mort lors de la canicule, cet arbre de la même famille supporte la sécheresse, le gel et les sols pauvres.



C’est un Sorbus Aria Magnifica, ou Alisier blanc, arbre mellifère, ces petits fruits rouges, les alises, sont comestibles mais astringents et appréciés des oiseaux. Il vit entre 150 et 200 ans. Cet alisier produit des grandes feuilles duveteuses, ce qui lui donne un aspect argenté : Au printemps les feuilles sont argentées puis vertes brillantes dessus et blanches dessous.                                                        
L’association remercie chaleureusement le service des espaces verts de la ville de leur aide précieuse pour la plantation au V Park.





vendredi 23 novembre 2018

Boycottons le Black Friday 2018

  
 illustration Réseau Envie
                                        Un Vendredi noir pour la planète bleue

Les enseignes vous incitent à craquer pour les promotions proposées à l’occasion du Black Friday 2018. Mais ces rabais sont en faite très peu élevés. Non seulement les marchands ont toujours tendance à appliquer des ristournes sur les produits les moins en vue ou à afficher des 
« jusqu’à -50 % » alors que cette réduction ne concerne qu’une toute petite partie des produits. 

UFC que choisir 

Mais surtout, ils continuent, pour afficher les rabais les plus importants possibles, à s’appuyer sur des prix d’origine élevés qui ne correspondent pas à la réalité. De plus Selon une enquête de la télévision allemande, un tiers des produits renvoyés est jeté à la poubelle. Pourquoi ? Parce que c'est plus simple de se débarrasser du produit, que de s'assurer qu'il n'a pas été abimé, qu'il fonctionne toujours et que de le remettre dans le circuit.

UFC Que Choisir 
UFC Que choisir



Camif.fr a annoncé sa fermeture le 23 novembre : elle dénonce une journée de "fausses promotions". Elle ne proposera pas d’offres spéciales aux cyberacheteurs, mais elle rendra son site e-marchand inaccessible.

"Le Black Friday représente l’inverse de ce que nous prônons à la Camif : cette consommation rendue compulsive par un matraquage à faire perdre la raison, qui n’a aucun sens ! Notre décision de fermer notre site Camif.fr ce jour-là n’a pas pour but de culpabiliser le consommateur, mais, de lui ouvrir les yeux sur le pouvoir qui est le sien". L’entreprise encourage ainsi les consommateurs à limiter des achats compulsifs, à privilégier les produits de qualité et made in France et à réfléchir sur les conséquences de la consommation à outrance. "Les consommateurs ont oublié le coût réel des produits. Ils ont du mal à comprendre que celui-ci puisse varier du simple au double, en fonction de l’endroit où il est fabriqué, de la qualité des matériaux utilisés ou encore des bonnes pratiques RSE qui sous-tendent sa création".

1 Aout 2018:  le jour du dépassement mondial, depuis ce jour l’humanité a dépensé l'ensemble des ressources que la Terre peut régénérer en une année. Si le monde entier vivait comme les Français, ce même jour aurait eu lieu le 5 mai 2018.

vendredi 16 novembre 2018

Rapport ANSES sur les granulats de pneus des terrains de sport



Depuis quelques années, l’utilisation croissante des granulats de pneus pour les terrains de sports et aires de jeux suscite des inquiétudes quant à leur éventuel impact sur la santé et l’environnement. L’Anses a analysé les études et expertises actuellement disponibles sur le sujet et rapporte les principaux constats quant aux risques potentiels liés à l’utilisation ou la mise en place de terrains synthétiques. Les études existantes concluent à un risque peu préoccupant pour la santé et évoquent des risques potentiels pour l’environnement. L’Anses souligne cependant des incertitudes liées à des limites méthodologiques et un manque de données. L’Agence propose donc des axes de recherche prioritaires qui permettront de consolider les données et de compléter ainsi les évaluations de risque déjà disponibles au niveau international.

Les études disponibles ne mettent pas en évidence de risque pour la santé, elles évoquent des risques potentiels pour l’environnement
L’Agence a recensé plus d’une cinquantaine d’études et expertises publiées au niveau international sur les risques liés aux terrains synthétiques, notamment par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) et l’Institut néerlandais pour la santé et l’environnement (RIVM). Ces travaux portent principalement sur les terrains de sport synthétiques.
Les études concluent majoritairement à un risque négligeable pour la santé des sportifs et des enfants. Les analyses épidémiologiques existantes ne mettent pas en évidence d’augmentation du risque cancérogène, en particulier des lymphomes et leucémies, associée à la fréquentation ou la mise en place de terrains de sport synthétiques, et ce notamment, au vu des faibles concentrations de substances cancérogènes émises ou relarguées par les granulats de pneus.

Par ailleurs, les données disponibles évoquent l’existence de risques potentiels pour l’environnement liés au transfert de substances chimiques dans les milieux (zinc, phénols) via les sols et les systèmes de drainage des eaux de pluie. L’Anses recommande donc l’élaboration d’éléments méthodologiques en vue de la conduite d’évaluation des risques environnementaux, à réaliser localement avant toute mise en place de ce type de revêtement.
L’Anses soutient également la proposition de restreindre la teneur en HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques) dans les granulats de caoutchouc, en cours d’instruction dans le cadre du règlement européen REACH, afin de garantir une teneur aussi faible que possible de ces composés préoccupants.


L’Anses propose des priorités de recherche afin de compléter les évaluations de risque déjà disponibles
Lors de son travail d’analyse, l’Anses a relevé certaines limites méthodologiques dans les données disponibles. En effet, elles ne prennent pas suffisamment en compte la variabilité de la composition des terrains synthétiques. Ainsi, des incertitudes demeurent quant aux risques sanitaires potentiels associés à ces matériaux, en particulier en lien avec les émissions de composés volatils. L’Agence recommande donc de procéder à une analyse plus large des polluants contenus et émis par ces granulats, en particulier concernant les poussières susceptibles d’être émises afin notamment de préciser les expositions professionnelles.
De plus, l’Anses recommande d’acquérir en priorité davantage de données concernant les utilisations spécifiques des granulats de pneus dans les aires de jeu. Très peu documentées à ce jour, ces utilisations impliquent des populations sensibles et concernent d’autres produits tels que les colles, colorants, liants, agents lissants.

L’Anses recommande également d’approfondir les connaissances concernant les niveaux d’exposition aux terrains synthétiques à l’intérieur des bâtiments et d’investiguer le risque thermique de ces revêtements qui peuvent représenter des concentrations importantes de chaleur en milieu urbain.
Par ailleurs, l’Agence souligne que ces priorités de recherche pourront être réévaluées à la lumière des travaux menés actuellement en Europe et aux Etats-Unis sur l’utilisation des granulats dans les terrains en gazon synthétique.
Plus globalement, ce travail d’analyse des données sur les risques associés aux revêtements synthétiques intégrant des granulats de pneus recyclés, en cohérence avec l’enjeu d’une économie plus sobre en ressources, pose la question de l’identification des externalités négatives (parmi lesquelles les risques pour l’Homme et l’environnement) à intégrer dans le développement de l’économie circulaire, ce que l’Agence s’attachera, pour sa part, à inclure dans sa réflexion sur ses travaux d’expertise à venir. ANSES 18 septembre 2018

Note d'appui scientifique et technique ANSES