Au conseil municipal du mardi 19 Septembre 2017 a été votée
la fermeture définitive du puits de captage du Clos Crozatier. Un trésor sous
nos pieds qui devient inaccessible. D’autres équipements subissent le même sort
dans les communes de Bois d’Arcy :
l’usine et le forage rue Ader et l’usine et le forage rue Vaillant ; des
Clayes Sous Bois : le forage des Tasses ; de Chateaufort : le réservoir
Chemin des Réservoirs ; de Bailly : le réservoir situé route de la Batterie.
pieds devient hors de
portée, tout l’espace disponible en ville sera bétonné par l’équipe municipale.
D’après l’ADEME le changement climatique
entrainera l’augmentation
des températures d’ici 2100 entre 2°C et 3,5°C.
Une
baisse des précipitations moyennes de printemps et d’été parait certaine, pour
le scénario le plus pessimiste -10 % vers 2050 et -30 % vers 2090. Les débits des cours d’eau vont diminuer en
été et en automne et le niveau des nappes phréatiques vont baisser. Pourquoi
se priver de ces ressources souterraines en se contentant de l’eau de la
Seine ?
La nappe sub-affleurante en violet |
Lors d’une question au conseil municipal posée par un
conseiller de l’opposition, Monsieur Essling a déclaré :
« La
désaffectation des petits forages et le maillage entre les différentes usines
d’eau a été fait pour éviter les problèmes d’eau, par exemple en 2016 avec les
inondations, sans ce maillage une partie des Yvelines aurait été privée d’eau
potable. De plus l’eau doit être de qualité constante.
Le forage du Clos Crozatier représentait 10%
de l’eau de Villepreux et 4% du réseau total. Ce forage est donc fermé définitivement
mais la nappe ne disparaît pas.
Ce forage ne sert à
rien ! Le fait de retirer le périmètre de protection entraine que le
forage ne pourra plus jamais être exploité
Le forage du Val joyeux est mis en sommeil, en
secours, une étude pour installer une petite usine de décarbonatation en cas
d’inondation est prévue. »
Sur la question de la qualité de l’eau, l’eau de la Seine semble
moins bonne au goût, Monsieur Essling affirme « que ce n’est pas de l’eau de la Seine ».
« La ressource en eau du SMGSEVESC provient, pour la majeure partie, d'une nappe d'eau souterraine située à Croissy-sur-Seine, dans la craie fissurée, sous les alluvions de la Seine. Cette nappe, insuffisamment alimentée de façon naturelle (précipitations), bénéficie d'une réalimentation artificielle, à partir d'eau de la Seine. Cette eau de Seine, préalablement traitée par voie physico-chimique puis par voie biologique, est ré-infiltrée très lentement dans d'anciennes sablières spécialement aménagées. Cette réalimentation permet de faire face à l'augmentation des débits pompés et d'améliorer la qualité de l'eau sur l'ensemble de la nappe.
Onze forages de 30 à 60 mètres de profondeur permettent de prélever les quantités nécessaires à tout moment
La station de pompage de Bougival relève l'eau brute jusqu'aux bassins des Deux Portes et de Louveciennes. L'eau est relevée sur un dénivelé de 150 mètres à un débit maximum de 5 000 m3/h. La station comprend 5 groupes électropompes et remplace aujourd'hui la Machine de Marly. »
Croquis Etaso |
En ce qui concerne l’urbanisation du secteur du captage du
Clos Crozatier et de l’ex RD 98 monsieur Essling déclare avec son art habituel de
l’entourloupe et du faux fuyant que « c’est
un aménagement urbain et non du bétonnage » !
Selon l'opposition
c’est une décision politique prévue de longue date. Rappelez-vous, lors de la
première réunion du PLU en 2008 ce projet avait déjà été présenté aux
Villepreusiens à l’espace Petrucciani
Ce projet va
permettre de flatter l'ego de l'équipe Mirambiste qui veut y construire sa
nouvelle mairie, bétonner complètement ce quartier et peut-être qui sait, une placette avec une
statue de notre édile ?
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