mardi 21 mars 2017

Plantation d’un arbre au V Park dimanche 26 Mars 2017


Naviguer sur la toile consomme beaucoup d’énergie.
Les particuliers sont responsables de 47% des émissions de gaz à effet de serre d’internet.
D’après l’ADEME l'envoi d'un e-mail de 1 mégaoctet génère près de 20 grammes équivalent CO2, en raison de l'énergie consommée par les ordinateurs de l'expéditeur, du destinataire, et des serveurs et réseaux utilisés.

 A la suite du film DEMAIN projeté vendredi 17 Mars par  l’ ADSV au Foyer Camille Claudel, nous allons planter un arbre pour compenser les émissions de CO2 de l’association. Merci à Corinne Ricaud, adjointe à l’environnement et aux services techniques d’avoir permis à ce projet de se concrétiser. 

Nous vous invitons dimanche 26 mars 2017 à 11h
 au V Parkarboretum des enfants, à droite des jeux, pour la plantation d’un Sorbier des oiseaux. Un vin chaud vous sera offert.



Film DEMAIN

Le film démarre sur une étude scientifique parue dans la revue Nature en 2012. Celle-ci, assez
dévastatrice, annonce un effondrement généralisé de nos écosystèmes, donc la fin des conditions de vie stables sur Terre…Agriculture, énergie, le film aborde les thèmes
classiques de l’écologie. Puis tout d’un coup, il nous entraîne dans une histoire plus globale et nous parle d’économie, d’éducation, de politique…

Projection du film DEMAIN au foyer Camille Claudel


Cyril Dion : Nous voulions montrer que tout est lié. Qu’il n’est pas possible de traiter les problèmes séparément. L’agriculture occidentale par exemple, est totalement dépendante du pétrole. Changer de modèle agricole, c’est aussi changer de modèle énergétique. Mais la transition énergétique coûte cher, il faut donc l’aborder sous l’angle économique. Malheureusement l’économie est aujourd’hui créatrice d’inégalités et largement responsable de la destruction de la planète, il est nécessaire de la réguler démocratiquement. Mais pour qu’une démocratie fonctionne, elle doit s’appuyer sur des citoyens éclairés, que l’on a éduqués à être libres et responsables…

Cyril Dion : Là où les États ont échoué, les villes peuvent prendre le relais. C’est ce que nous a dit l’un des adjoints au maire de Copenhague dans le film : tout ce qu’ils ont entrepris s’est fait en réaction à l’échec du sommet de 2009. Le modèle de la ville « zéro déchet » déployé à San Francisco s’est exporté dans dix autres villes américaines. Beaucoup d’élus se sont réveillés, ils n’attendent plus que les États prennent l’initiative. Tous ces modèles coopératifs peuvent être rentables, il n’y a plus qu’à convaincre les élus et les citoyens que c’est le cas. Pour que des gens acceptent des éoliennes près de chez eux, il faut les impliquer dès le départ, faire en sorte qu’une partie leur appartienne et que cela leur rapporte quelque chose. C’est ce qui a fait le succès de l’éolienne en Allemagne et au Danemark…

Mélanie Laurent : Mises bout à bout, les initiatives comme la permaculture, les monnaies locales, les énergies renouvelables, dessinent un monde possible. Ce qui peut paraître démotivant, c’est qu’il ne s’agit que d’initiatives isolées, mais en même temps elles ne demandent qu’à être réunies ! Il y a déjà un monde qui tient la route, qui existe, où tout est possible. Des solutions sont déjà disponibles, dans tous les domaines, c’est obligatoirement inspirant !





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