Naviguer sur la toile consomme beaucoup d’énergie.
Les particuliers sont responsables de 47% des émissions de gaz à effet de serre d’internet.
D’après l’ADEME l'envoi d'un e-mail
de 1 mégaoctet génère près de 20 grammes équivalent CO2, en raison de l'énergie
consommée par les ordinateurs de l'expéditeur, du destinataire, et des serveurs
et réseaux utilisés.
A la suite du film DEMAIN
projeté vendredi 17 Mars par l’ ADSV au
Foyer Camille Claudel, nous allons planter un arbre pour compenser les émissions
de CO2 de l’association. Merci à Corinne Ricaud, adjointe à l’environnement et
aux services techniques d’avoir permis à ce projet de se concrétiser.
Nous vous invitons dimanche 26 mars 2017 à 11h
au V Park, arboretum des enfants, à droite des jeux, pour la plantation d’un
Sorbier des oiseaux. Un vin chaud vous sera offert.
Film DEMAIN
Le film démarre sur
une étude scientifique parue dans la revue Nature en 2012. Celle-ci, assez
dévastatrice, annonce
un effondrement généralisé de nos écosystèmes, donc la fin des conditions de
vie stables sur Terre…Agriculture, énergie, le film aborde les thèmes
classiques de
l’écologie. Puis tout d’un coup, il nous entraîne dans une histoire plus
globale et nous parle d’économie, d’éducation, de politique…
Projection du film DEMAIN au foyer Camille Claudel |
Cyril Dion : Nous
voulions montrer que tout est lié. Qu’il n’est pas possible de traiter les
problèmes séparément. L’agriculture occidentale par exemple, est totalement
dépendante du pétrole. Changer de modèle agricole, c’est aussi changer de
modèle énergétique. Mais la transition énergétique coûte cher, il faut donc
l’aborder sous l’angle économique. Malheureusement l’économie est aujourd’hui
créatrice d’inégalités et largement responsable de la destruction de la planète,
il est nécessaire de la réguler démocratiquement. Mais pour qu’une démocratie
fonctionne, elle doit s’appuyer sur des citoyens éclairés, que l’on a éduqués à
être libres et responsables…
Cyril Dion : Là où les États ont échoué, les villes peuvent prendre
le relais. C’est ce que nous a dit l’un des adjoints au maire de Copenhague
dans le film : tout ce qu’ils ont entrepris s’est fait en réaction à l’échec du
sommet de 2009. Le modèle de la ville « zéro déchet » déployé à San Francisco
s’est exporté dans dix autres villes américaines. Beaucoup d’élus se sont
réveillés, ils n’attendent plus que les États prennent l’initiative. Tous ces
modèles coopératifs peuvent être rentables, il n’y a plus qu’à convaincre les
élus et les citoyens que c’est le cas. Pour que des gens acceptent des
éoliennes près de chez eux, il faut les impliquer dès le départ, faire en sorte
qu’une partie leur appartienne et que cela leur rapporte quelque chose. C’est
ce qui a fait le succès de l’éolienne en Allemagne et au Danemark…
Mélanie Laurent : Mises
bout à bout, les initiatives comme la permaculture, les monnaies locales, les
énergies renouvelables, dessinent un monde possible. Ce qui peut paraître
démotivant, c’est qu’il ne s’agit que d’initiatives isolées, mais en même temps
elles ne demandent qu’à être réunies ! Il y a déjà un monde qui tient la route,
qui existe, où tout est possible. Des solutions sont déjà disponibles, dans
tous les domaines, c’est obligatoirement inspirant !
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