Le sapin artificiel
Celui-ci consomme des ressources
polluantes tel l’aluminium, le plastique, auquel il faut ajouter le transport
depuis le lieu de fabrication (Asie). Il génère 8,1 kg de CO2 par an. En fait,
il faudrait le garder au minimum 20 ans pour que son empreinte carbone soit au
même niveau que celle d’un sapin naturel, 3,1 kl CO2 par an. Pour donner une
échelle de valeur, l’empreinte carbone d’un sapin de Noël naturel, sur sa durée
de vie d’une dizaine d’années, correspond à parcourir 125 km en voiture, pour
le sapin artificiel c’est 322 km en voiture par an ! De plus il n’est pas
biodégradable, il est non recyclable et son incinération dégage des produits
toxiques pour l’environnement et les êtres vivants.
Le sapin naturel
Les épicéas représentent environ 25% des
achats et 75% pour le Nordmann qui ne perd pas ses épines. Tous les sapins ne
viennent de France, ils sont cultivés à grande échelle dans des pays de l’Est
ou au Danemark, traités au Roundup, ils jaunissent puis ils sont biberonnés à l’engrais
pour les faire reverdir…
En France les agriculteurs utilisent
cinq fois moins de pesticides qu’il y a dix ans. Une convention a été signée en 2013 entre les producteurs du Morvan et l’Association
Française des Sapins de Noël Naturel. Mais des herbicides et des pesticides
sont encore beaucoup utilisés par les producteurs, notamment le Diazinon qui s’infiltre
dans les nappes phréatiques françaises (neuro
toxique mortel pour hommes et animaux)
Il est aussi possible de louer un
sapin en pot livré et repris à domicile. Cultivé en pot en pleine nature, il
sera de nouveau proposé à la location dans deux ans. Les plus grands seront
plantés en pleine terre et ceux qui n’ont pas résisté aux fêtes seront
transformés en paillage.
Il semble donc préférable de
privilégier les exploitations françaises, ou les sapins bénéficiant d’une
éco-certification, d’un label bio, d’un label rouge ou « fleur de France ».
Fabriquer son sapin de Noël
Avec de l’imagination on peut
fabriquer son propre sapin de Noël original, écologique et gratuit : en
carton, en papier, en origami, avec des chutes de planches ou palettes de
récupération, des tubes en carton, des
bois flottés, des petites ou grandes bouteilles vertes, des boites d’œufs, avec
de la ficelle ou de la laine, une pile de livres, de boites ou de coussins, en
tissu, avec une échelle, une plante verte, des végétaux du jardin ou glanés lors d’une ballade.
Rouleaux de feuilles de papier collés, manche à balai, ficelle |
Branches de pommier blanchies |
Jardiner sur l’espace public
Les Incroyables Comestibles est une
démarche participative citoyenne et solidaire issue d’un élan volontaire de don
et de partage.
Elle appartient à tous les Citoyens Jardiniers Solidaires, à leurs amis et leurs sympathisants, qui souscrivent pleinement aux valeurs et principes fondamentaux du mouvement.
Elle appartient à tous les Citoyens Jardiniers Solidaires, à leurs amis et leurs sympathisants, qui souscrivent pleinement aux valeurs et principes fondamentaux du mouvement.
Depuis la
création des incroyables comestibles, cette idée de partage a fait son chemin.
En 2015 une démarche d’autorisation simplifié a été crée à Paris afin de
permettre aux parisiens de s’approprier
l’espace public en le végétalisant. De nombreuses villes ont fait de même.
Après avoir présenté un projet et
signé la charte de végétalisation de la ville, un permis est délivré aux
habitants. Bientôt une charte de végétalisation à Villepreux ?
Sources notre planète info, Up le
mag
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