Stéphane Mirambeau, maire de
Villepreux, si aimable lorsqu’il vous offre un café au marché, sait se montrer
particulièrement infect avec les personnes qu’il n’apprécie pas, plusieurs
villepreusiens ont en déjà fait les frais, cette ire a même débordé sur les
réseaux sociaux pendant la campagne avec un « Qui t’es connard ? ».
A la fin du conseil municipal du mardi 7 juillet 2015, conseil que l’on peut
qualifier de houleux, monsieur le maire a
menacé de supprimer les questions du public qui ne sont que
« de la
polémique » alors qu’il serait plus simple d’envoyer un mail. Nous
rappelons à monsieur le maire qu’il n’existe plus de comité de quartier ni
aucune réunion de quartier annuelle pour s’exprimer.
Lors du conseil municipal du
mardi 7 juillet 2015 le groupe d’opposition
« Villepreux divers gauche »
a tenu à faire une déclaration en début de séance que nous reproduisons
ici.
Monsieur le Maire,
Comme vous le savez, nous avons été informés – tous
les conseillers municipaux – par mail, de la situation conflictuelle que vous
entretenez depuis plusieurs mois maintenant avec M. Portron, ancien président
du CFMV, club de fitness et de musculation de Villepreux.
Nous avions, M. le Maire, espéré que ce différend
trouverait une solution amiable. Il n'en n'est rien, au contraire. Dans le
contexte actuel, nous ne pouvons plus rester silencieux à ce sujet, et
souhaitons publiquement exprimer notre indignation vis-à-vis de vos
agissements.
Si le fond de cette affaire mériterait débat, c'est
bien sur la forme et sur la façon dont vous avez traité l'un de nos
concitoyens, l'un de nos présidents d'association, que nous voulons aujourd’hui
dire notre colère.
Oui, nous sommes en colère. Nous sommes en colère de
voir qu'à nouveau, vous avez dépassé les limites de l'acceptable.
Nous savions que vous vous plaisez à user de l'ironie,
de la dérision, de la condescendance.
Nous constatons une nouvelle fois, hélas, que vous ne
vous privez pas non plus de la raillerie, du mépris, de l'insulte. Il n'est pas
supportable plus longtemps de voir un élu de la République, responsable de la
commune, traiter de manière aussi insultante un président d'association, un
citoyen, fût-il en désaccord avec vous sur quelque motif que ce soit, allant
jusqu'à lui « conseiller » la clinique psychiatrique.
Il n'est pas supportable de commencer un mail à
l'attention de l'un de vos administrés avec un « ça va mon pépère ».
Il n'est pas supportable M. le Maire, de vous voir
humilier une personne vous sollicitant pour tenter de trouver une solution, par
des mails ne comportant rien d'autre que des smileys, envoyés au beau milieu de
la nuit.
Il n'est pas tolérable non plus d'ordonner à quiconque
de « Partir de Villepreux une bonne fois pour toute et de ne jamais y remettre
les pieds ».
Enfin, M. le Maire, comment peut-on tenir des propos
d'une telle violence : « Certains t'ont vu errer dans des bars, d'autres vouloir prendre la
présidence du club de volley de Plaisir, les derniers pleurer comme un
enfant. Tu bois non ? Je crois que oui.».
M. le Maire, c'est très grave ce que vous écrivez.
Vous n'êtes pas à votre premier coup d'essai. Cette fois il y a eu plainte, et
sachez que celle-ci est prise très au sérieux.
Chacun mérite le respect, un minimum d'écoute et, de
la part du premier magistrat, c'est la moindre des politesses.
Nous vous demandons de mettre, dès maintenant, fin à
ce harcèlement. Si ce conflit devait se poursuivre, nous serions amenés à prendre
des dispositions qui ne nous paraissent
pas souhaitables mais auxquelles votre attitude diffamatoire nous
contraindrait.
Mr le Maire Reprenez-vous !
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| PhotoPQR-LA MONTAGNE-LINDAUER |
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