PREMIER
MINISTRE
Pôle
Stratégie, Médias et
Communication
Paris, le 14 mai 2013
COMMUNIQUÉ
DE PRESSE
Le
Premier ministre a reçu ce matin le collectif des associations unies pour une
nouvelle
politique
publique du logement des personnes sans abri et mal logées, ainsi que le
collectif
Romeurope.
Accompagné de Cécile Duflot, Manuel Valls et Marie-Arlette Carlotti, le
Premier
ministre a tenu à faire le point sur la situation des mal-logés à la sortie de
l’hiver,
ainsi
que sur le dossier des bidonvilles.
Partageant
avec les associations le constat d’une crise économique et sociale sans
précédent,
qui
précarise un nombre grandissant de nos concitoyens, le Premier ministre a
souligné
l’impératif
de solidarité que porte le gouvernement. Il a rappelé les engagements
importants
pris
dès cette année : la fin de la gestion au thermomètre de l’hébergement
d’urgence grâce à
la
création de plus de 6000 places d’urgence supplémentaires, de plus de 6000
places en
logement
adapté, de 4000 places en centre d’accueil pour demandeur d’asile. Au-delà des
places
d’hébergement, le Premier ministre a souligné l’importance du développement des
alternatives
à l’hôtel et l’enjeu de l’accompagnement du plus grand nombre vers le logement
de
droit commun. Sur ces différents points, le Délégué Interministériel à
l’Hébergement et à
l’Accès
au Logement, Alain Régnier, doit formuler des propositions dans les semaines
qui
viennent.
Le
Premier ministre a également précisé les contours de la concertation qui sera
menée, sous
l’égide
du ministre de l’Intérieur, sur la politique de l’asile dans notre pays. Une
mission
parlementaire
permettra à l’ensemble des acteurs, notamment associatifs, d’être pleinement
associés
à cette démarche de refondation.
Il
a enfin dialogué avec les associations sur la question de l’accompagnement des
familles
vivant
dans des bidonvilles et campements illicites. Exprimant sa tristesse à la suite
du terrible
drame
de Lyon, le Premier ministre a rappelé la ligne politique équilibrée du
Gouvernement :
premièrement,
un partenariat étroit avec le Gouvernement roumain, pour l’amélioration des
conditions
de vie et de retour des Roms dans leur pays d’origine ; deuxièmement, la
nécessité
de
procéder à l’évacuation des campements illicites, notamment quand la situation
sanitaire
ou
de sécurité l’exige ; enfin, le respect de la circulaire du mois d’août dernier
sur
l’anticipation
de ces évacuations, associée à une volonté de mener une véritable politique
d’intégration
pour les familles qui ont vocation à rester en France, en rompant
définitivement
avec
la stigmatisation d’une population en proie à la misère.
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