mardi 19 novembre 2019

Nous voulons des coquelicots à Villepreux dimanche 24 Novembre

Retrouvez-nous à partir de 11 H, 28 avenue de Touraine, à coté de la boulangerie « Au vieux fournil »

L’affaire des pesticides SDHI (1) est très grave, mais cela ne doit pas nous impressionner. En résumé, elle est aussi très simple. L’Agence publique de sécurité sanitaire (ANSES) a donné ce qu’on nomme une Autorisation de mise sur le marché (AMM)) pour cette nouvelle classe chimique. A partir de 2013, les SDHI ont commencé à déferler sur la France, et désormais, sont épandus sur 80% des surfaces de blé, les tomates, les pommes de terre, les arbres fruitiers, la vigne, les terrains de foot et de sport.
Ce sont des fongicides qui s’attaquent donc aux champignons pathogènes. Mais leur cible est la fonction respiratoire de ces derniers, appelée SDH. Cette SDH existe chez tous les êtres vivants, dont les humains. Or un scientifique de réputation mondiale, Pierre Rustin, spécialiste des maladies mitochondriales, a lancé une alerte spectaculaire dès octobre 2017. Auprès de l’ANSES, qui s’est totalement tue pendant six mois.

Le petit groupe à l’origine du mouvement des Coquelicots pense que tous les groupes locaux doivent demander des explications aux autorités locales.


Mesdames/Messieurs les élus de Villepreux

Depuis un an, nous, citoyens de votre commune, sommes mobilisés au sein du mouvement «  Nous voulons des coquelicots  » pour demander l’interdiction de tous les pesticides de synthèse. Nous souhaitons porter à votre connaissance une information de la plus haute importance.
Notre inquiétude tient en 4 lettres : SDHI. Il s'agit de fongicides épandus sur près de 80 % des surfaces de blé, presque autant d’orge, sur les arbres fruitiers, les tomates, les pommes de terre. Ils sont également utilisés dans les golfs et sur les terrains de sport. Or ces fongicides ciblent la SDH, une molécule essentielle pour la respiration des cellules. La diminution de la fonction de la SDH est responsable de graves maladies neurologiques et de cancers chez l’homme.
C'est Pierre Rustin1, un scientifique du CNRS de réputation mondiale, qui a fait cette découverte et en a immédiatement informé l'ANSES. Or notre agence sanitaire, dont la fonction première est de protéger la population, a minimisé cette alerte. Une minutieuse enquête, menée par le journaliste Fabrice Nicolino, démontre que l’ANSES entretient des liens d’intérêt avec l'industrie des pesticides.
Il aura fallu 25 ans pour interdire les néonicotinoïdes en Europe et un siècle pour que la toxicité de l’amiante entraine son interdiction en France. Avec les SDHI, nous pouvons agir avant que la catastrophe n'arrive.
L’ANSES, dûment interrogée, ne nous répond pas. C'est donc vous que nous sollicitons pour porter nos questions sur les SDHI :

·       Pourquoi l’ANSES a ignoré l’alerte de l’équipe de chercheurs spécialistes de la SDH et n'y a répondu que 6 mois plus tard, contrainte par la publication d’une tribune dans la presse ?
·       Pourquoi le groupe d'experts mandaté par l'ANSES ne comptait aucun spécialiste de la SDH et de la respiration cellulaire, mais au moins une personne ayant eu partie liée avec les industriels de l’agrochimie ?
·       Pourquoi aucun suivi scientifique sérieux sur les écosystèmes et la santé humaine n'a été immédiatement mis en place, alors que des effets destructeurs à long terme des SDHI sont probables ?
·       Comment pouvons-nous nous protéger des SDHI alors qu’ils sont épandus massivement?

Comptant sur votre écoute et votre engagement au service du bien commun, nous souhaiterions vous rencontrer pour discuter de vive voix de nos inquiétudes, de nos interrogations, et de la manière dont vous pourriez y répondre.

Nous Voulons des Coquelicots à Villepreux Pour «  Nous Voulons des Coquelicots  »
https://reporterre.net/Pesticides-SDHI-L-Anses-n-a-pas-pris-la-mesure-du-drame


«  Le crime est presque parfait, enquête sur les pesticides et les SDHI  », par Fabrice Nicolino 



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