Dimanche 24 Novembre 2019 les villepreusiens se sont montrés très réceptifs aux problèmes engendrés par les pesticides notamment les fongicides SDHI qui menacent toute la chaine du vivant.
67 signatures vont être envoyées à NVDC, des sachets de graines ont été offertes ainsi qu'une collation et des boissons.
Prochaine rencontre samedi 14 Décembre au marché de Noël à coté de Carrefour City
Retrouvez-nous à partir de 11 H, 28 avenue de Touraine, à coté de la boulangerie « Au vieux
fournil »
L’affaire
des pesticides SDHI (1) est très grave, mais cela ne doit pas nous
impressionner. En résumé, elle est aussi très simple. L’Agence publique de
sécurité sanitaire (ANSES) a donné ce qu’on nomme une Autorisation de mise sur
le marché (AMM)) pour cette nouvelle classe chimique. A partir de 2013, les
SDHI ont commencé à déferler sur la France, et désormais, sont épandus sur 80%
des surfaces de blé, les tomates, les pommes de terre, les arbres fruitiers, la
vigne, les terrains de foot et de sport.
Ce
sont des fongicides qui s’attaquent donc aux champignons pathogènes. Mais leur
cible est la fonction respiratoire de ces derniers, appelée SDH. Cette SDH
existe chez tous les êtres vivants, dont les humains. Or un scientifique de
réputation mondiale, Pierre Rustin, spécialiste des maladies mitochondriales, a
lancé une alerte spectaculaire dès octobre 2017. Auprès de l’ANSES, qui s’est
totalement tue pendant six mois.
Le
petit groupe à l’origine du mouvement des Coquelicots pense que tous les
groupes locaux doivent demander des explications aux autorités
locales.
Mesdames/Messieurs les élus de Villepreux
Depuis un an, nous, citoyens de votre commune,
sommes mobilisés au sein du mouvement « Nous voulons des
coquelicots » pour demander l’interdiction de tous les pesticides de
synthèse. Nous souhaitons porter à votre connaissance une information de la
plus haute importance.
Notre inquiétude tient en 4 lettres : SDHI. Il
s'agit de fongicides épandus sur près de 80 % des surfaces de blé, presque
autant d’orge, sur les arbres fruitiers, les tomates, les pommes de terre. Ils
sont également utilisés dans les golfs et sur les terrains de sport.Or ces fongicides ciblent
la SDH, une molécule essentielle pour la respiration des cellules. La
diminution de la fonction de la SDH est responsable de graves maladies
neurologiques et de cancers chez l’homme.
C'est Pierre Rustin1, un scientifique du CNRS de
réputation mondiale, qui a fait cette découverte et en a immédiatement informé
l'ANSES. Or notre agence sanitaire, dont la fonction première est de protéger
la population, a minimisé cette alerte. Une minutieuse enquête, menée par le
journaliste Fabrice Nicolino, démontre que l’ANSES entretient des liens
d’intérêt avec l'industrie des pesticides.
Il aura fallu 25 ans pour interdire les
néonicotinoïdes en Europe et un siècle pour que la toxicité de l’amiante
entraine son interdiction en France. Avec les SDHI, nous pouvons agir avant que
la catastrophe n'arrive.
L’ANSES, dûment interrogée, ne nous répond
pas. C'est donc vous que nous sollicitons pour porter nos questions sur les
SDHI :
·Pourquoi l’ANSES a
ignoré l’alerte de l’équipe de chercheurs spécialistes de la SDH et n'y a
répondu que 6 mois plus tard, contrainte par la publication d’une tribune dans
la presse ?
·Pourquoi le groupe
d'experts mandaté par l'ANSES ne comptait aucun spécialiste de la SDH et
de la respiration cellulaire, mais au moins une personne ayant eu partie liée
avec les industriels de l’agrochimie ?
·Pourquoi aucun suivi
scientifique sérieux sur les écosystèmes et la santé humaine n'a été
immédiatement mis en place, alors que des effets destructeurs à long terme des
SDHI sont probables ?
·Comment pouvons-nous
nous protéger des SDHI alors qu’ils sont épandus massivement?
Comptant sur votre écoute et votre engagement
au service du bien commun, nous souhaiterions vous rencontrer pour discuter de
vive voix de nos inquiétudes, de nos interrogations, et de la manière dont vous
pourriez y répondre.
Nous Voulons des Coquelicots à Villepreux Pour
« Nous Voulons des Coquelicots »
La Cimade a pour but de manifester une solidarité
active avec les personnes opprimées et exploitées. Elle défend la dignité et
les droits des personnes réfugiées et migrantes, quelles que soient leurs
origines, leurs opinions politiques ou leurs convictions.
Un festival dans plus de
100 villes en France métropolitaine et Outre Mer
3 semaines d’événements, d’échanges, de rencontres et de fêtes
à partir de la mi-novembre.
Le festival Migrant’scène, événement festif et
culturel de La Cimade, commence cette année le vendredi 15 novembre avec
notamment une action commune dans de nombreuses régions en France. Cette
édition 2019 prend une saveur particulière car La Cimade fête ses 80 ans ! 80
ans d’engagement, 80 ans de résistance !
AGIR ENSEMBLE…
Né à Toulouse en 2000 et structuré à l’échelle nationale depuis 2006, LE
FESTIVAL MIGRANT’SCÈNE DE LA CIMADE réunit et mobilise les milieux de
l’éducation populaire, de l’art, de l’éducation, de la culture, de la
solidarité ou encore de la recherche, au profit de publics larges et variés.
Plus de 400 partenaires
Des centaines de bénévoles
Avec le soutien de l’Agence française du développement, du ministère de la
Culture, des collectivités territoriales…
En lien avec le Festival des Solidarités et bien d’autres festivals et
rassemblements locaux…
PENSER ENSEMBLE…
MIGRANT’SCÈNE est un espace où s’ouvrent et se vivent tous les
champs des possibles. Le festival s’offre avec simplicité comme un lieu de
rencontres et d’échanges. Bienveillance, curiosité, altérité, convivialité,
créativité, croisement des regards et des imaginaires… autant d’atouts pour
favoriser le dépassement de nos préjugés.
… POUR VIVRE
ENSEMBLE !
PARCE QUE
quitter son pays est un droit inscrit dans la Déclaration Universelle des
droits de l’Homme,
PARCE QUE la question des migrations est au cœur de l’histoire et de la
structure de nos sociétés,
PARCE QUE nous avons tous des préjugés, issus de toutes nos peurs,
PARCE QU’une représentation politique tenace nous incite à considérer
l’étranger comme une menace par nature,
PARCE QU’une politique de repli ne peut être la seule réponse possible aux
enjeux actuels et à venir des migrations. LE FESTIVAL MIGRANT’SCENE choisit de
parler des migrations, d’interroger les politiques et mécanismes qui les
sous-tendent, et remet à l’honneur l’hospitalité comme fondement de notre société
et de notre rapport à l’autre quel qu’il soit ! En 2018, le festival propose de
partager inspirations et initiatives autour de la thématique D'ici et d'ailleurs : ensemble. LE PROGRAMME
TRAPPES (78) – PROJECTION / DÉBAT 20h15
le 15/11/19
L’Europe au pied des murs
Documentaire de Elsa Putelat et Nicolas Dupuis, France, 2018, 53 min.
30 ans après la chute du rideau de fer, l’Europe se replie sur ses
frontières, renforce les contrôles et érige des fortifications de plus
en plus coûteuses.
Malgré tous ces murs, l’Europe voit arriver plusieurs milliers de réfugiés chaque mois.
Ce film interroge les enjeux de cette politique inhumaine de fermeture et de repli sur soi.
A qui profitent ces murs ?
Enquête aux confins de l’Europe pour découvrir et comprendre les
faces cachées de ces barrières que nous, citoyen.ne.s européen.ne.s, ne
voyons pas.
La séance sera suivie d’un débat avec le public, Gaël Pineau directeur du cinéma Le Grenier à Sel et Lydie Arbogast, responsable des questions européennes à La Cimade
Tarif: 3€
CINÉMA LE GRENIER À SEL
1, rue de l’Abreuvoir - 78190 Trappes-en-Yvelines