dimanche 17 décembre 2017

La gazette de la transition : les ampoules à LED



 On peut lire dans la revue de l’inter communauté SQYMAG, un article sur le LI-FI qui pourrait remplacer le Wi-Fi, un moyen plus sur, plus rapide et moins dangereux pour la santé. Mais avec le Light Fidelity il est indispensable d’être sous la lumière ou à proximité de la LED pour que le signale passe. Il faudra donc laisser la lumière allumée, même en plein jour. Pourtant les lumières LED ne sont pas anodines pour la santé…

Risques liés à l’utilisation des LED


En 2010, l’ANSES a considéré que deux risques devenaient préoccupants avec l’emploi généralisé des LED : l’effet toxique de la lumière bleue sur la rétine et le risque déblouissement.

Les effets de la lumière bleue 

- Les effets toxiques

Les LED émettent une lumière enrichie en bleu qui correspond à l’émission d’une proportion plus importante de rayonnements à des longueurs d’ondes courtes (de 350 à 500 nanomètres environ). Chez l’homme, la lumière bleue a des effets physiologiques qui, à des niveaux de luminance élevés, peuvent entraîner des atteintes de la rétine. L’exposition à la lumière bleue pourrait être un des facteurs à l’origine de certaines pathologies telles que la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
 La norme NF62471 définit quatre groupes de dangerosité pour les sources de rayonnements optiques liés à la durée d’exposition maximale admissible de l’œil à la lumière :
  • GR0 - groupe de risque 0 : pas de risque quel que soit le temps d’observation de la source
  • GR1 - groupe de risque 1 (risque faible) : temps d’exposition maximal de 10 000 s (3 h)
  • GR2 - groupe de risque 2 (risque modéré) : temps d’exposition maximal de 100 s
  • GR3 - groupe de risque 3 (risque élevé) : temps d’exposition maximal de 0,25 s
Obligatoire à la vente, le marquage CE  des lampes et luminaires impose d’afficher leur classement en termes de risques photo biologiques s’il dépasse GR1.
Il est recommandé de ne pas regarder de face une lampe LED.
- Effets sur l’horloge biologique

La lumière bleue émise par les LED peut avoir un effet important sur l’horloge biologique qui régule de nombreuses fonctions de l’organisme telles que l’appétit, la vigilance ou la température corporelle.
L’horloge biologique est particulièrement sensible aux niveaux d’éclairement lumineux faibles (entre 30 et 100 lux) et de luminance faible tels ceux émis par un écran d’ordinateur ou une tablette (moins de 150 cd/m²). Une exposition pendant 2-3 heures inhibe partiellement la sécrétion de mélatonine. Les effets et les risques dépendent de l’heure à laquelle la lumière est perçue. En fin de journée, une exposition aux sources de lumière enrichies en bleu peut entrainer un décalage de l’horloge biologique et retarder l’endormissement. En revanche, une exposition en début de journée à ce type de lumière ne posera pas de problème et pourra même être bénéfique en facilitant l’éveil.

Écrans à LED, pas de risque pour la rétine

Les LED présentes en rétro éclairage, dans les écrans d’ordinateur, de tablette ou de téléphone, présentent des luminances très faibles. Dans ces conditions, au vu des données scientifiques existantes actuelles, elles ne représentent pas de risque pour la rétine. Selon la Société française d’ophtalmologie, la lumière émise par les écrans à LED serait inoffensive dans la vie quotidienne d’un point de vue du « risque toxique lié à lumière.
Afin de limiter les risques de lésions de l’œil, il est recommandé d’utiliser des LED ou des luminaires à LED classés GR0 ou GR1 selon la norme EN 62471.
L’autre danger de la LED c’est qu’elle émet des champs électriques et magnétiques très importants. Le champ électrique  est de  430 V/m, le champ magnétique  est de 1290 nT,
En comparaison, pour  une lampe halogène le champ électrique  est de 400 V/m et le  champ magnétique est de 38 nT.




crédit photo 
Richard Vogel/AP/SIPA
Les LED sont réputées pour leur faible consommation énergétique, veillez néanmoins à ne pas laisser les lumières allumées inutilement. L’éclairage artificiel est en effet en nette hausse : Des chercheurs, dont les travaux sont publiés mercredi 22 novembre 2017 dans la revue  Sciences Advances ont déterminé que l'éclairage planétaire s'est accru, tant en quantité qu'en intensité, d'environ 2% par an de 2012 à 2016.  Les économies réalisées grâce aux ampoules LED auraient ainsi été investies pour installer toujours plus d’éclairages extérieurs. Vu que les lampes LED produisent la même quantité de lumière avec nettement moins d'électricité, les experts pensaient que les dépenses notamment des villes dans le monde consacrées à l'éclairage public auraient diminuées. Mais les chercheurs ont conclu que les économies d'énergie réalisées grâce à la technologie LED ont apparemment été investies pour installer encore plus d'éclairages extérieurs.

Crédits documents INRS, santé et sécurité au travail, Sciences et Avenir


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