samedi 25 novembre 2017

Le Black Friday, un vendredi vraiment noir pour la planète






Depuis mercredi 2 août 2017, l’humanité vit à crédit : elle a consommé, en seulement sept mois, toutes les ressources que la Terre peut produire en une année. Jusqu’à la fin de 2017, pour continuer à boire, à manger, à nous chauffer ou à nous déplacer, nous allons donc surexploiter les écosystèmes et compromettre leur capacité de régénération.


 De nombreuses voix s’élèvent pour appeler à boycotter Le Black Friday, cette opération commerciale venue tout droit des États-Unis et qui pousse, selon Zero Waste France, à la 
« surconsommation »

En 2016, selon une étude de Toluna Thoughts, citée par Le Figaro, 15 millions de Français ont participé au Black Friday. Or, écrit Zéro Waste France, l’opération commerciale d’origine américaine « ne fait pas que des adeptes ». 

Selon l’association, le Black Friday pousse à surconsommation. « Pas la peine d’en rajouter, écrit-elle sur Facebook, nous utilisons déjà trois fois plus de ressources que ce que la planète peut nous offrir.   
archive caledosphere

Il convient de toute manière de relativiser : « Les promotions mirobolantes du Black Friday ne correspondent en fait qu’à des réductions de 2 % en moyenne (selon une étude d’UFC-que-choisir) », relève Zero Waste France, qui a lancé un event Facebook pour protester : plus de 1 000 personnes déclarent déjà participer ce vendredi au boycott.

L’enseigne de meubles en ligne la Camif, elle aussi, refuse le Black Friday : ce vendredi 24 novembre, son site de vente était fermé. « En nous privant de transactions le 24 novembre, nous tirons un trait sur 1 % du chiffre d’affaires annuel », calcule, sur le Figaro, Emery Jacquillat, le PDG de la Camif. À la place, pour « offrir une pause à la planète », comme il dit sur le site Challenges, les collaborateurs vont « donner du temps à des associations et mettre en lumière les alternatives : à la Maison du Zéro Déchet à Paris, pour lutter contre le gaspillage, chez Emmaüs Défi, pour aider à la réinsertion et donner une deuxième vie aux meubles, dans une ressourcerie pour développer l’économie circulaire ; chez Envie à Angers, association d’insertion spécialisée dans la collecte, le traitement, la réparation et le recyclage d’appareils électroménager ».

Illustration le Parisien





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http://lamaisonduzerodechet.org/


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