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Intervention de Mathieu SEVAL
Conseiller Municipal Opposition DVG
au Conseil Municipal du 21 Février 2017 :
Suite à l’intervention de M. Bain en date du 15 décembre 2016 lors du dernier conseil municipal, nous souhaitons affirmer que nous ne pouvons pas cautionner l’attitude de M Le maire et de M. Essling. Il n’est pas tolérable d’insulter les personnes du public, de les traiter de façon réitérée de « merde » ou encore d’être écrasé du pied gauche et ce quelle que soit l’origine de la personne tenant les propos ou la teneur de ces propos énoncés calmement. Pour rappel M. Bain et M. Demessence étaient visés par vos invectives. Ce comportement est indigne de la responsabilité et de la fonction que vous portez et de ce qu'elle représente. Nous nous opposerons toujours à cette façon de faire. Elle ne doit pas continuer, elle ne peut pas continuer car elle est tout simplement injustifiable.
Comme tout sujet de ce type, il reste complexe et nous ne pouvons juger ce qu’il s’est passé. C’est bien le rôle de la justice. Cependant, les faits sont les faits et M. Moreau a été jugé une première fois par un tribunal de justice et condamné à une lourde peine. Vous me direz les faits seront rejugés. Très bien. La justice en France le permet. Nous attendrons comme vous le verdict en appel.
Par contre, et je m’adresse ici à l’ensemble des Conseillers Municipaux. Je vous demanderai de bien vous interroger sur votre positionnement dans cette affaire et ce, sans laisser votre morale et votre intégrité de côté.
Vous nous l’avez demandé la dernière fois, je me permets donc de vous le demander à votre tour.
De même, comment répondre à des interrogations de parents dont je fais d’ailleurs partie (mes enfants ont très certainement fréquenté M. Moreau dans ses prérogatives à l’école Jean de la fontiane). Que leur dire, que penser ? 10 ans de condamnation en première instance ce n’est pas grave !? Ce message me parait bien trop simple et trop naïf pour que quiconque de sensé puisse y trouver une réponse acceptable. Si je ne veux pas juger, je ne peux pas non plus que nous permettions de juger les interrogations légitimes de tout un chacun levées par les doutes que nous jette cette affaire au visage.
Vous devez donc les recevoir et les traiter avec égard.