L’informatique
La gazette des petits
gestes quotidiens pour notre planète
Naviguer sur la toile consomme beaucoup d’énergie.
Pour exemple, notre blog ADSV en génère très peu, entre 200 à 400 G de CO2 par an. L’association va planter un arbre pour compenser cette pollution.
Les utilisateurs sont responsables
de 47% des GES d’internet.
GES : La quantité d'énergie consommée, la quantité de gaz à effet
de serre émise, indiquée par la classe GES,
ou étiquette climat.
Pour
diminuer cet impact on peut essayer de :
-
Garder le plus longtemps possible son ordinateur, ou en
acheter un d’occasion.
-
Eteindre l’ordinateur et débrancher les chargeurs la nuit.
- Recycler
des déchets électroniques
- Eviter
d’utiliser à tout va le streaming sur le web en préférant le direct (un Replay
est aussi polluant que la fabrication d’un dvd)
- Réduire
l’utilisation du Cloud (stockage en ligne)
- Eviter
la surconsommation des moteurs de
recherche en enregistrant les adresses
comme « favori », cela permet
de diminuer par 4 les émissions de GES. Selon l’ADEME, la recherche d’informations représente au
final 9,9 kg
équivalent CO2 par an et par internaute.
- Privilégier
les data centers verts. (à bilan carbone neutre) Ils sont hélas encore très
rares comme le data center EvoSwitch, installé aux Pays-Bas, qui est alimenté avec des
énergies renouvelables. Il utilise la technique du free cooling, un
refroidissement de l’air par le contact avec des endroits naturellement plus
froids, l’air extérieur ou la terre.
- En
cas de création de site web, se tourner de préférence vers une éco-conception.
Les moteurs de recherche
Un an de recherche par internaute correspond environ à 9,9
kg équivalent CO2.
90% des internautes français utilisent Google, contre 67%
aux États-Unis, 2 millions de requêtes sont générées par seconde dans le
monde ! Google détient 90,35% des parts de marché, Bing 3,7%, et Yahoo
2,9%. Il existe des moteurs de recherches français comme Lilo qui distribue la
moitié de ses bénéfices à des projets environnementaux et sociaux. On trouve en
Allemagne Ecosia dont 80% de ses recettes publicitaires sont utilisées pour la
reforestation. Mais Lilo et Ecosia sont des méta-moteurs qui doivent utiliser Google
(ils n’indexent pas eux même le web).
Il existe un
véritable moteur de recherche français appelé Qwant et Qwant junior dont la
charte a été validée par la Commission Nationale de l’Informatique et de la
Liberté. C’est un moteur de recherche sans traçage, sans cookies, sans
publicité, créé en 2013 il a réussi en France a prendre 1,5% des parts de
marché de Google.
Les courriels
D’après l’ADEME les courriels d'une société de cent personnes génèrent annuellement une pollution qui serait celle de quatorze allers et retours Paris-New York. L'envoi d'un e-mail de 1 mégaoctet génère près de 20 grammes équivalent CO2, en raison de l'énergie consommée par les ordinateurs de l'expéditeur, du destinataire, et des serveurs et réseaux utilisés. Pour diminuer cet impact appelé « pollution dormante » il est préférable de :
- Diminuer
le nombre de mails
- Diminuer
le nombre de destinataires,
- Supprimer
les copies,
- Supprimer
les réponses automatiques,
- Faire
la chasse aux spams
- Diminuer l’envoi de pièces jointes en privilégiant les liens.
- Diminuer l’envoi de pièces jointes en privilégiant les liens.
- Vider sa boite mail sur les serveurs (30 mails gardés
consomment autant qu’une ampoule allumée pendant une journée)
Document ADEME |
La clef USB
La construction d’une clef USB nécessite beaucoup d’eau, d’énergie et des matériaux rares. Transmettre un document de 10 Mo à une personne via une clé USB de 512 Mo émet 11 g d’équivalent CO2. Dans le cas d’un fichier transmis à 1000 personnes, lors d’un colloque par exemple, les émissions grimpent et équivalent celles engendrées par un trajet de 80 kilomètres en voiture.
Sources ADEME, UP le mag, France inter.
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