mercredi 6 mai 2015

Les nouvelles de Villepreux




Commodité de passage dans les rues de Villepreux : accès condamné !

1er acte - Subissant des nuisances venues de sentes longeant leurs pavillons, des riverains de l’avenue du Languedoc s'en sont plaints.

2ème acte - Surprise ! Un beau matin ils constatent l’installation de portes, hautes  et robustes, à chaque extrémité de la sente.  Tout accès de leur jardin à la voie publique est devenu impossible. Comment évacuer les déchets verts sans traverser la maison ? Réponse : en cas de besoin, ils sont invités à venir prendre la clef aux services techniques ! Même le dimanche  matin, les jours fériés , attention de 10 à 13 heures !
L’installation de portes coûteuses était –elle la seule réponse ? Fallait-il rendre les sentes inaccessibles ?  Ces sentes font partie du patrimoine de Villepreux, crées lors de la construction de la Haie Bergerie, elles servent de chemin de défruitement et de deuxième sortie pour les pavillons. 



Gageons qu'un peu de concertation entre la municipalité et les riverains aurait débouché sur une solution plus adaptée. Le droit des habitants à être consultés sur les décisions qui les concernent, est un principe essentiel de la démocratie locale. C'était la vocation des comités de quartiers mis en place par l’équipe de Jacques Rohrbacher et Michèle Valladon, et supprimés depuis. 

Cette situation rappelle une mesure prise lors du premier mandat de monsieur Mirambeau qui avait fait retirer des rues de nombreux bancs publics. Une mesure anti jeune qui a surtout pénalisé les séniors qui ne peuvent plus se reposer lors de leurs déplacements à pieds.





Parrainage de Keshav Narayya, 
le lycéen sans papier menacé d’expulsion est régularisé.

Alexandrine Nancy, conseillère municipale PS, Keshav et Benoît Hamon, député PS des Yvelines 

Pris en charge par le Réseau éducation sans frontières (RESF) 78, l’adolescent a reçu, le 7 février dernier, une obligation de quitter le territoire français (OQTF), un document qui lui fait courir le risque d’une expulsion à tout moment.
 « C’est la première fois qu’un jeune de notre groupe dans le département se voit refuser de finir ses études. Nous pensons que la préfecture s’est trompée dans l’instruction de ce dossier. C’est pour cela que nous avons lancé cette mobilisation et sollicité Benoît Hamon », indique Odile Jouanne, responsable de RESF 78. 

Photo JC Saget
Le jeune homme d’origine mauricienne, accompagné par une cinquantaine de personnes,  a été parrainé par le député socialiste Benoit Hamon lors d’une cérémonie officielle à l’assemblée nationale.  Le lycéen dispose désormais d’une attestation de parrainage sur laquelle sont apposées sa photo et la signature des parrains. Ce document, sans valeur juridique, peut être présenté lors d’un contrôle. Il démontre l’engagement d’élus et d’associations à ses côtés.

photo JC Saget



En sortant de la cérémonie, Keshav a reçu un coup de téléphone de la Préfecture pour le convoquer mercredi 29 avril avec son passeport, 4 photos et ses bulletins scolaires.
Il en est ressorti avec un récépissé avec le droit au travail qui annule de fait son OQTF (obligation de quitter le territoire français) reçue le 7 février. 
Sa régularisation lui permet enfin de continuer sereinement ses études. 


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