Dimanche
25 Mai 2014 : les bureaux de vote de Villepreux sont ouverts de 8H à 20H.
Protéger
les libertés civiles en période de crise économique
Depuis
2009, le Parlement s'est battu pour que toutes les personnes vivant dans
l'Union européenne puissent bénéficier des mêmes droits fondamentaux et de la
même liberté de circulation, soulignant que la crise économique et financière
ne devait pas servir de prétexte pour les restreindre.
Le
Parlement européen a contribué à accroître la protection des enfants et des
victimes de la criminalité et a lutté pour des sanctions pénales plus strictes
à l'échelle européenne.
Il
a mené la révision majeure des règles sur la protection des données afin de
protéger la vie privée et de garantir que les entreprises d'Internet et
d'informatique en nuage informent les citoyens si le gouvernement d'un pays
tiers demanderait leurs données. Par ailleurs, les députés ont pris
l'initiative d'ouvrir une enquête sur les activités de surveillance menées par
les États-Unis et certains pays de l'UE, qui affectent les citoyens européens.
Le
Parlement a imposé des modifications aux accords de partage des données des
passagers aériens et des données bancaires avec les États-Unis et a rejeté un
traité anti-contrefaçon en raison de préoccupations sur la vie privée et la
liberté sur Internet.
Les députés ont également joué un rôle majeur en étendant les droits
fondamentaux, tels que le logement et l'accès aux soins médicaux, aux
demandeurs d'asile en Europe, ainsi qu'en aidant les pays de l'Union qui sont
confrontés à d'énormes afflux de demandeurs d'asile.
Droits des demandeurs d'asile et contrôle
des frontières
En
ce qui concerne le régime d'asile européen commun, qui entrera en vigueur au
second semestre de l'année 2015, les principales réalisations du Parlement ont
été l'instauration d'un ensemble minimal de droits dont bénéficieront les
demandeurs d'asile dès leur arrivée dans les pays de l'Union, des procédures
communes, des délais communs de traitement des demandes d'asile et un soutien
plus appuyé aux pays confrontés à un afflux de demandeurs d'asile.
Les
députés ont apporté des améliorations essentielles aux nouvelles règles
négociées avec les États membres relatives à l'accueil et au traitement des
demandeurs d'asile. Ils ont limité les motifs de rétention des demandeurs
d'asile et ont établi le droit à de meilleures conditions de vie, l'accès plus
rapide au marché du travail et une évaluation précoce des besoins médicaux ou
psychologiques éventuels.
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Photo AFP |
Libre
circulation
L'une
des plus grandes réalisations de l'Union est l’espace Schengen sans frontières,
dans lequel les citoyens peuvent circuler librement sans contrôles aux
frontières, et le Parlement s'est battu pour que cela ne change pas. Les députés
ont veillé à ce que toute tentative de réintroduire des contrôles temporaires
aux frontières intérieures de l'Union soit uniquement autorisée sous des
conditions strictes et en tant que mesure de dernier recours. Grâce au
Parlement, les États membres ne pourront pas envisager les migrations comme une
menace à la politique publique ou à la sécurité interne.
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Photo Charles Platiau |
Le
Parlement a également contraint les gouvernements nationaux à faire en sorte
que le règlement Dublin II, mis à jour sur les transferts de demandeurs d'asile
entre les États membres, interdise les transferts vers les pays de l'Union dans
lesquels la procédure d'asile et les conditions d'accueil présentent des
failles systémiques en raison du risque de traitement inhumain ou dégradant.
Dans
le même temps, la solidarité a été renforcée avec les États membres soumis à la
pression d'un grand nombre de demandes d'asile, en veillant à ce que les
demandeurs d'asile ne soient pas envoyés dans des pays incapables d'y faire
face. Les députés ont également plaidé en faveur d'un système permanent visant
à partager les réfugiés entre pays de l'UE, mais la plupart des gouvernements
nationaux ont rejeté cette initiative.
Les
pays de l'Union pourront mieux prévenir, détecter et combattre les flux
migratoires irréguliers, mais également sauver la vie de migrants, grâce à la
contribution du Parlement au nouveau système de contrôle des frontières,
"Eurosur". Des dispositions contraignantes sur les opérations de
recherche et de secours qui clarifient la manière dont les garde-frontières
de Frontex devraient traiter les migrants en mer et qui précisent le lieu où
ils devraient les débarquer, ont également été approuvées grâce aux efforts du
Parlement.
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Migrants sauvés par la marine Italienne, AFP |
Les
députés ont veillé à ce que les pays de l'UE puissent consacrer d’avantage de
fonds pour améliorer leurs systèmes d'asile et l'intégration des migrants,
conformément au nouveau Fonds "Asile, migration et intégration" pour
2014-2020. Ils ont également adopté le Fonds pour la sécurité intérieure de
l’UE, qui financera les activités de surveillance des frontières et de
coopération policière jusque 2020.
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