dimanche 28 juin 2020
jeudi 25 juin 2020
Métabolites et eau du robinet
Nos
autorités ont soigneusement évité de nous parler de ce que deviennent les
pesticides après qu’ils ont été épandus. Or ils changent sans arrêt de
structure chimique, car c’est dans leur nature. Quand un pesticide rencontre
une plante ou un sol, quand il est au contact de l’eau, quand il fait froid ou
chaud, quand il est avalé par une abeille, un oiseau, un ver de terre, il se
transforme. Ce processus de dégradation inévitable génère alors ce qu’on appelle des
métabolites.
La
loi ne fait pas de différence entre pesticide et métabolite: pour le
législateur, c’est la même chose. Quand on distribue de l’eau potable au
robinet, il ne faut pas dépasser 0,1 microgramme par
litre par pesticide (ou métabolite) pris individuellement, et 0,5
microgramme par litre pour tous les pesticides (ou métabolites)
retrouvés. Au-delà, on doit stopper la distribution ou obtenir une dérogation,
et promettre une solution.
Bien
que les connaissances précises manquent, on pense qu’en moyenne, un pesticide
pourrait former entre 4 et 10 métabolites.
Où
sont les études ? Nulle part. Fondamentalement, nos autorités sanitaires
n’ont pas étudié la toxicité des métabolites de pesticides, pourtant
omniprésents dans l’eau du robinet. Mais à condition de dépouiller des
centaines de sources – un travail très fastidieux -, il est possible de
démontrer que les métabolites sont un danger majeur. Notamment au travers d’un
phénomène bien connu, appelé bi activation.
Le ministère de la Santé, via la direction générale de la Santé, n’a qu’un but : faire oublier l’existence de ces milliers de substances dans les eaux superficielles, les nappes souterraines, dont une fraction inconnue se retrouve dans l’eau du robinet. Car les chercher, c’est les trouver, et les trouver, c’est faire exploser le système de distribution d’eau potable en France.
Le
ferait-on que les limites de qualité seraient explosées dans de très nombreux
points du territoire, créant ipso facto un crise sanitaire d’ampleur.
Est-ce la raison pour laquelle on ne prend pas en compte les métabolites?
Ce
qui signifie que l’on viole impunément la loi française dans toute la France.
Le système des pesticides montre une fois de
plus qu’il est irresponsable et incontrôlable.https://www.anses.fr/fr/content/surveillance-de-la-qualit%C3%A9-des-eaux-de-consommation-et-protection-de-la-sant%C3%A9-humaine-l
http://www.eau-seine-normandie.fr/sites/public_file/inline-files/M%C3%A9tabolites_des_pesticides.pdf
mercredi 3 juin 2020
Nous voulons des coquelicots à Villepreux vendredi 5 Juin 2020
Retrouvez-nous Place Jacques Riboud
devant le Carrefour City
à Villepreux
Vendredi 5 Juin 2020
de 18h30 à 19h30
Signez l'appel des coquelicots, du gel pour désinfecter le stylo sera à votre disposition.
1 086 759 ont signé. Atteignons 1 400 000 ! Et il faut continuer!
Les populations qui vivent à proximité de zones d’épandage de pesticides ne sont toujours pas protégées par le nouvel arrêté du gouvernement. Quant à l’État, en l’absence de politique ambitieuse, il n’a pas atteint son objectif de réduction de 50 % de l’usage des pesticides au cours des dix dernières années.
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