Stand des coquelicots Dimanche 9 juin de 10H30 à 12H30,
à coté de la boulangerie, Avenue de Touraine à la Haie Bergerie.
En France le nouveau rapport sur les résidus de pesticides
dans les fruits et légumes de Générations Futures vient de sortir le 6 Juin.
PDF PESTICIDES FRUITS LEGUMES de Générations Futures
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Document Générations Futures |
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Document Générations Futures |
2400 Pisseurs involontaires de glyphosates ont testé leur urine: le taux le plus élevé se situe à 2,39 yg/l et le taux le plus bas à 0,38
yg/l, alors que la norme OMS est à 0,10, soit donc de 4 à 24 fois la
norme! Des actions en justice sont prévues.
Mercredi 5 Juin, reportage sur France 5 : Paraguay les cultures empoisonnées
Reportage de Martin Boudot
Pour nourrir
le bétail de la planète, l’industrie du soja détruit les forêts du Paraguay
pour planter ses cultures dont les pulvérisations de pesticides empoisonnent la
vie des habitants. Sur place, journalistes et chercheurs travaillent pour mieux
comprendre la contamination. Ensemble, ils développent une étude scientifique
unique sur les dommages génétiques causés sur les enfants exposés à ces
substances chimiques. Leurs résultats font les gros titres des médias
paraguayens et déclenchent un débat national au Sénat. L'enquête remonte
également jusqu"à l'une des sources de la pollution : des producteurs
de pesticides comme Monsanto.
Le maire de la petite commune de Langouët, dans
l'Ille-et-Vilaine, a pris un arrêté interdisant l'utilisation de pesticides
près des habitations ou locaux professionnels. L'arrêté, interdit l'utilisation
de produits phytopharmaceutiques à une distance inférieure à 150 mètres de
toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d'habitation ou
professionnel". Cette distance peut être ramenée à 100 mètres dans
certaines conditions. L'utilisation de ces produits sera de fait interdite
sur l'essentiel du territoire communal, en raison de la dispersion des
habitations. Cette commune de 602 habitants, située à une vingtaine de
kilomètres au nord de Rennes, compte cinq agriculteurs dont deux en agriculture
biologique, selon le maire Daniel Cueff. "Il est légitime qu'un maire
agisse face à une carence de l'État", a-t-il estimé, mettant en avant une
"problématique de santé publique". Avec cet arrêté, "nous
espérons faire bouger les lignes, faire évoluer la loi car nous ne voulons pas
consommer de pesticides. On pense qu'il va y avoir pression pour faire retirer
l'arrêté car s'il n'est pas cassé, il fera jurisprudence".
Les conseils
municipaux qui soutiennent le mouvement Nous voulons des
Coquelicots :Villeurbanne, Dijon, Besançon, Noisans-lès-Vesoul, Dinan,
Lannion, Brest, Saint-Rivoal, Plouguerneau, Langouet, Hédé-Bazouges, Lanester,
Ploemeur, Saint-Avé, Le Blanc, Lignac, Moosch, Oderen, Rammersmatt, Rochesson,
Grande-Synthe, Paris, Brie-Comte-Robert, Melun, La Rochette, Le Plessis-Pâté,
Bondy, Lisores, Dolus-d’Oléron, Périgueux, Blanquefort, Saint-André-de-Cubzac,
Val de Vienne, Porte Océane, Quissac, Méjannes le Clap, Toulouse, Plaisance du
Touch, Alvignac-les-Eaux, Saint-Etienne-les-Orgues, Port-de-Bouc,
Gignac-la-Nerthe mais la ville d'Amien a opposé un refus à cette démarche ainsi que
Villepreux...