Ana,
jeune femme Cap-Verdienne, en France depuis 5 ans, habitant successivement à
Villepreux puis depuis février 2010 aux Clayes-sous-bois a reçu le 20 mai
dernier une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) après avoir
déposé 3 ans auparavant une demande de régularisation.
Un
collectif RESF (Réseau d’Education sans Frontières) s’était construit autour
d’elle dès la connaissance de sa situation.
Ana
a deux filles Selma 7 ans et Noémie 4 ans toutes les deux scolarisées.
Ana
travaille, soit au noir soit, sous une fausse identité comme la contraint ce
système hypocrite, qui, mettant des années à donner une réponse à la demande de
régularisation, ferme pudiquement les yeux sur la façon dont les personnes
concernées survivent, paient un éventuel loyer, scolarisent leurs enfants,
etc...
Dès
la réception de cette OQTF, une avocate a été saisie, les documents compilés
pour nourrir le dossier, le réseau RESF a été à nouveau alerté. Et la presse
s’est emparée de cette information, un article est paru dans les Nouvelles de
Versailles.
A la suite de cet article, la préfecture s’est immédiatement saisie du dossier. Depuis Mardi 19 juin, Ana peut sortir dans la rue sans crainte et revoir ses employeurs afin d’obtenir un contrat de travail. D’ici moins de 3 mois, croisons les doigts, Ana devrait avoir la carte d’un an qui concrétisera toutes ses espérances.
A la suite de cet article, la préfecture s’est immédiatement saisie du dossier. Depuis Mardi 19 juin, Ana peut sortir dans la rue sans crainte et revoir ses employeurs afin d’obtenir un contrat de travail. D’ici moins de 3 mois, croisons les doigts, Ana devrait avoir la carte d’un an qui concrétisera toutes ses espérances.
Son histoire
n’est malheureusement pas unique, des « Ana » il y en a beaucoup !
Celles-ci, ceux-ci attendent la peur au ventre, mais en même temps toujours
pleins d’espoir pour une aussi heureuse issue. De nombreux militants dans de
nombreuses associations apportent leur aide, leur connaissance, leur
accompagnement tant il est vrai que seul dans cette véritable jungle, il est
difficile de s’en sortir.
L’issue positive de la situation d’Ana est due aussi, on peut l’imaginer, au changement politique qui se profile
L’issue positive de la situation d’Ana est due aussi, on peut l’imaginer, au changement politique qui se profile
Cependant ce changement nous le
souhaitons, nous le voulons à la mesure de l’espérance de tant de personnes en souffrance, c’est
pourquoi l’Association Démocratie et Solidarité à Villepreux se joint à l’appel des 26 organisations pour
une nouvelle politique à l’égard des immigrés:
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